Dépression et assurance de prêt

La dépression est considérée comme étant une situation à risques pour la majorité des assureurs. En souscrivant à un prêt immobilier, l’assuré est dans l’obligation de souscrire à un contrat d’assurance emprunteur.

Comment déclarer une dépression dans un questionnaire de santé DES ?

Lors du remplissage du questionnaire de santé DES, il est important que l’assuré stipule qu’il a fait une dépression. Le médecin conseil en charge des questionnaires de santé demandera des examens complémentaires. L’assuré devra stipuler de quelle type de dépression l’atteint.

  • Le syndrome dépressif réactionnel lié aux évènements de la vie familiale et professionnelle qui peut surgir après une dépression amoureuse, un divorce, un décès etc. SI l’assuré à été placé sous traitement durant plusieurs semaines et que le suivi psychiatrique a été une nécessité, une tarification normale pour l’ensemble des trois garanties sera proposée
  • Le syndrome dépressif professionnel est le plus fréquent. Si l’assuré a été pris en charge, a fait les démarches nécessaire pour être plus épanouie et que vous êtes guérit, le dossier bénéficiera d’une tarification normale sans risques aggravé avec, des exclusions des maladies neuropsychologiques ou psychiatrique.

Quelle sera la décision des assureurs si l’assuré est atteint de dépression ?

  • Si l’assuré souffre d’une dépression chronique avec des poussées plus ou moins importantes à intervalles réguliers malgré un environnent de vie sain et que le suivi par un psychiatre accompagné d’un traitement médicamenteux sont toujours une nécessité. Le médecin conseil des assurances statuera certainement l’assuré comme étant souffrant d’une dépression nerveuse profonde avec un risque aggravé compris entre 50% et 150% et les garantie d’invalidité et arrêt de travail font l’objet d’exclusions de garanties
  • Si l’assuré souffre d’un syndrome dépressif dans le cas d’une maladie bipolaire, le risque aggravé de l’assuré sur la garantie décès se situera entre 100% et 150% et dépendra du nombre de posées faites durant chaque hospitalisation
  • Si l’assuré a été hospitalisé à la suite d’un épisode mélancolique ou maladie mélancolique. SI la poussée de la maladie est récente et s’accompagne d’un traitement médicamenteux continu aucunes garanties ne seront accordées par les compagnies d’assurances. Une latence de 5 ans après le dernier épisode de poussée mettra terme à ces 5 ans de latence
  • Si l’assuré à fait une tentative de suicide, l’assuré se verra refusé pendant 2 ans. Il est vivement recommandé d’écrire un mot au médecin conseil afin de lui expliquer l’épisode suicidaire et ses raisons qui ont poussé la tentative