Le diabète et l'assurance de prêt immobilier

Au moment de souscrire à une assurance de crédit immobilier, les compagnies d’assurances se renseignent systématiquement sur la situation de santé de l’emprunteur afin de déterminer les risques médicaux pesant sur ce dernier. Un profil présentant un risque aggravé de santé doit souscrire à une assurance de prêt immobilier adaptée à sa pathologie.

La souscription d’une assurance emprunteur pour les personnes souffrant de la maladie du diabète

Le diabète est considéré par les assureurs comme étant une maladie « à risques ». Dans le cas où l’assuré présente une pathologie aggravante comme le diabète, les compagnies d’assurance sont à même de demander une surprime ou à pratiquer des exclusions de garanties. La nature du diabète, selon son stade (Stade I, Stade II) peut impacter sur la décision médicale ainsi que sur le type de diabète dont l’assuré souffre (Diabétique insulino dépendant ou non).

En tant que futur assuré diabétique, il est important de faire jouer la concurrence afin d’obtenir une grille tarifaire différente pour chaque compagnie d’assurance. Etant une variable en constante évolution, les garanties concernant le diabète peuvent être différentes d’une compagnie à une autre. En démarchant bon nombre de compagnies d’assurances, l’assuré peut bénéficier :

  • Des contrats plus adaptés aux besoins de l’assuré aux tarifs plus que compétitifs
  • Un assureur externe à votre organisme préteur qui se verra moins cher et plus avantageux
  • Une possibilité de résilier votre contrat dans votre organisme prêteur sous l’amendement de la loi BOURQUIN

Dans le cas où plusieurs compagnies d’assurance se verraient refuser un contrat d’un futur assuré diabétique, ce dernier peut faire appel à la convention AERAS, spécialisée dans les contrats d’assurés présentant des risques médicaux ou des antécédents.

Déclarer du diabète dans le questionnaire de santé

Pour les assureurs et les compagnies d’assurance, la maladie du diabète est considérée comme une maladie vasculaire. Une fois la maladie mentionnée, le médecin spécialisée et rattaché aux assureurs s’intéressera aux derniers résultats hémoglobine glyquée (HbA1C) mais surtout aux complications que la maladie peut engendrer. Un futur assuré diabétique devra fournir comme document :

  • Le dernier bilan cardio vasculaire où apparait la mesure de la TA, un électrocardiogramme, un test d’effort et une échographie
  • Le dernier bilan ophtalmologique avec la prise du fond de l’œil qui est à refaire chaque année
  • Le dernier bilan rénal qui permet de statuer sur le résultat de la recherche micro albuminurie
  • La dernière prise de sang mensuelle associant le dosage de l’HbA1C, les résultats de l’ionogramme et la clearance de la créatine demandée par votre médecin traitant deux à trois fois par an

Le diabète étant une maladie dégénérative, le médecin traitant de l’assuré fait passer à ce dernier une batterie de test afin d’écarter la possibilité de neuropathie diabétique qui entrainerait un doppler des artères et des membres inférieurs. Dans le questionnaire DES, l’assuré peut également trouver comme questions :

  • Les troubles de la fonction urinaires
  • Les troubles du transit intestinal
  • Les troubles de la fonction sexuelle

Trouver l’assurance emprunteur la mieux adaptée à la maladie du diabète

Le taux d’assurance de votre contrat d’assurance emprunteur dépendra :

  • Du montant du devis initial
  • La décision du médecin de l’assurance qui statuera sur le cas de l’assuré

Cette décision dépend :

  • De la date d’apparition de la maladie
  • Le type de diabète dont souffre le futur assuré : Insulino-dépendant (DID) ou Non Insulino-dépendant (DNID)
  • Des complications présentes ou non

Quelle sera la décision des assureurs si l’assuré souffre de diabète ?

  • Si le médecin statue le cas du futur assuré comme étant d’un DID, la surprime de l’assuré sera comprise entre 100% et 150% sur la garantie décès avec un refus des garanties IT et PTIA, soit par l’exclusion des complications liées au diabète
  • Si le médecin statue sur le cas du futur assuré comme étant d’un DNID récent, la surprime de l’assuré sera comprise entre 75% et 100% sur la garantie décès avec l’exclusion des garanties IT et PTIA des suites des complications du diabète
  • Si le médecin statue sur le cas du futur assuré comme étant d’un diabète DID ou DNID mal équilibré, la surprime de la garantie décès sera comprise entre 150% et 200% avec le refus des garanties IT et PTIA.