Comment payer moins pour son assurance de prêt immobilier en 2023 ?

Comment payer moins pour son assurance de prêt immobilier ?

Le coût d’une assurance de prêt immobilier dépend de nombreux paramètres et l’emprunteur peut faire d’importantes économies en renégociant son contrat. Effectuer une délégation d’assurance est souvent le meilleur moyen de faire baisser le coût total de son assurance de crédit immobilier, et cela est encore plus vrai avec la tendance actuelle de taux bas. Mais encore faut-il connaître les principaux éléments contractuels à considérer, passons en revue les points essentiels.

Payer moins cher en changeant d’assurance de prêt

L’évolution de la législation en vigueur octroi aujourd’hui plus de libertés à l’emprunteur dans le choix de son assurance d’emprunt immobilier. Il est possible d’en changer en effectuant une délégation d’assurance, permise depuis la loi lemoine.

Après un processus de demande de prêt souvent éprouvant, il est tentant, par facilité, de souscrire à l’assurance de groupe proposée par l’établissement prêteur. Seulement, ce contrat est en général loin d’être le plus avantageux et l’emprunteur avisé a tout intérêt à comparer les différents contrats d’assurance du marché.

Une assurance de crédit moins chère avec la loi Hamon

La loi Hamon (loi n° 2014-344 du 17 mars 2014) permet de changer de contrat d’assurance emprunteur durant les douze premiers mois après souscription. Par cette disposition, l’emprunteur peut, sans aucun frais, adopter une meilleure assurance de prêt immobilier auprès d’une compagnie externe. Pour que le nouveau contrat soit accepté par l’établissement bancaire, celui-ci doit respecter le principe d’équivalence de garanties mis en place par le CCSF, et l’emprunteur doit également observer un préavis de 15 jours.

Changez votre assurance emprunteur avec la loi Lemoine

La loi du 28 février 2022 dite Loi Lemoine ouvre la possibilité de résilier et de changer à tout moment d'assurance emprunteur, sans frais.

Réduire le coût de son assurance emprunteur avec la loi Bourquin

La loi Bourquin ou loi Sapin 2 (loi n° 2017-203 du 21 février 2017) donne l’opportunité aux emprunteurs de choisir une meilleure assurance après la première année à chaque date anniversaire de la signature du contrat. Pour tirer parti de l’amendement du sénateur Martial Bourquin, le nouveau contrat doit être équivalent en garanties et un délai de deux mois doit être respecté, sans quoi la banque prêteuse peut le refuser.

Faire des économies sur différents éléments de l’assurance emprunteur

Trouver une bonne assurance de crédit immobilier nécessite de s’attarder sur un certain nombre d’éléments. Son taux, de même que ses garanties, ses exclusions et d’autres paramètres en font un contrat plus ou moins adapté à sa situation.  

Faire baisser le taux de son assurance

Le taux est l’un des points cruciaux à considérer pour bien comparer les offres d’assurance de prêt.

Il est ainsi essentiel de connaître les caractéristiques du Taux Annuel Effectif d’Assurance (TAEA). Cet indice permet de mesurer la part de l’assurance dans le coût total de l’emprunt immobilier. Calculé en fonction du profil de l’emprunteur, des risques particuliers et de la durée du prêt, le TAEA permet de comparer rapidement deux contrats à garanties équivalentes.

Négocier le taux avec son banquier

Conserver son contrat de groupe auprès de sa banque n’empêche pas pour autant d’en renégocier les clauses. Si l’emprunteur est un bon client de sa banque, celle-ci peut par exemple lui offrir une garantie ou bien baisser le taux d’assurance de prêt. Sachant qu’une assurance peut représenter jusqu’à 30% du coût total d’un crédit immobilier, jouer sur ces paramètres avec son banquier peut engendrer des économies non négligeables.

Bien choisir ses garanties

Certaines garanties sont systématiquement exigées par les établissements de financement quand d’autres sont facultatives. Les offres collectives des banques se basent sur les risques moyens pesant sur les emprunteurs pour les couvrir, mais les situations des emprunteurs peuvent considérablement varier. Ainsi chaque emprunteur doit obligatoirement souscrire aux garanties décès, Perte Totale et Irréversible d’Autonomie (PTIA), Invalidité Permanente Totale (IPT) et Incapacité Temporaire de Travail (ITT).

En revanche, s’il estime que certains sinistres sont improbables, l’assuré peut, en accord avec sa banque, réduire le nombre de garanties. À titre d’exemple, la garantie perte d’emploi est facultative et peut faire l’objet d’un allègement de tarif.

Répartir la couverture du prêt

Un emprunteur seul prend mécaniquement en charge 100% des mensualités. Lorsque le prêt est souscrit par au minimum deux personnes, celles-ci peuvent choisir le pourcentage que chacune va endosser. Ainsi un couple peut par exemple répartir les quotités à une proportion égale de 50% chacun ou bien encore 50 / 40, l’important étant d’atteindre une quotité totale de 100%. Cette possibilité peut ainsi alléger la charge de chaque emprunteur.

Faire des économies par un rachat de crédit

Souvent plus intéressant que de renégocier le contrat d’assurance avec sa banque, le rachat de crédit immobilier par un autre établissement bancaire peut considérablement réduire le coût restant à payer de votre emprunt.

Cette opération peut permettre de baisser le taux d’emprunt et ainsi de réduire la durée des remboursements restant sans changer de mensualité. L’assurance de prêt est alors moins chère.

En conclusions, de nombreuses possibilités s’offrent à l’emprunteur pour abaisser la tarification de son assurance de crédit immobilier. Faire jouer la concurrence en effectuant une délégation peut permettre de trouver une bonne assurance de prêt. Devant les multiples options à étudier, il est possible de se faire accompagner par un courtier en assurance emprunteur tel que J’emprunte J’assure. Notre comparateur assurance pret immobilier permet de confronter les offres de plus de 15 compagnies d’assurances partenaires et de proposer le contrat le mieux adapté à chaque profil au meilleur prix.